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Sujet: hooked on a feeling ❖ pv hooked on a feeling ❖ pv EmptyLun 29 Aoû - 10:50

Chronologie: pré-intrigue


"Hooked on a feeling"

He looks at me sometimes, in a certain way. All the fears I have seem to fade away. I know that I’m a fool, to think that this is real. I’m breaking every rule ‘cause this is how I feel.




J'aimais énormément ce quartier, l'un des rares intéressants assez à mes yeux pour m'arracher pendant assez longtemps du studio pour profiter d'un bon bol d'air, loin de tout. Loin du boulot. Loin de Camden. Le restaurant qui avait su me charmer par sa combinaison de bonne nourriture et bonne ambiance se trouvait encastré dans une enclave du paysage ambiant, presqu'un petit café apparent caché dans un coin du parc, dissimulant discrètement ce qui aurait pu s'avérer faire "tâche" dans ce quartier de la ville. C'était l'une de ces perles qui vous attendaient si seulement vous saviez où les chercher, vous savez? J'appréciais quand on ne cherchait pas à détruire pour le simple plaisir de s'installer, mais quand on mariait les couleurs et les styles de manière harmonieuse dans le but de créer un univers apparemment totalement différent, complémentaire avec l'environnement verdoyant des environs, ça ne pouvait que gagner des points sur l'échelle de mon appréciation. Le propriétaire était devenu une bonne connaissance depuis la chronique que j'avais fait sur son établissement (et quelques autres) il y a quelques mois. Et il avait toujours ce regard flatteur et pétillant pour moi; si je ne le savais pas marié, j'aurais juré qu'il me faisait de l'oeil.

Il faisait calme. Presque trop calme. Près d'une petite fontaine qui parvenait à mon oreille entraînée d'étouffer le blabla des clients habituels et me plonger dans une torpeur qui s'était montré plus d'une fois efficace lorsqu'il était question pour moi de travailler... ou d'écouter un peu de musique en écrivant, chose qui souvent s'avérait être la même chose.

J'étais à l'avance, comme d'habitude. Camden ne devait pas avoir quitté le studio il y a bien longtemps (j'étais personnellement toujours en congé), mais je n'ignorais pas qu'il ne tarderait pas à arriver non plus. A moins qu'il ne soit perdu, songeais-je en réalisant qu'il était parfois pénible à trouver le bâtiment si on ne savait pas quoi chercher. Soit. Il pouvait me contacter s'il peinait tant que ça... ou s'il décidait de ne pas venir, au final. Entre lui et moi, les choses avaient été tendues au point de me pousser à demander à mon patron quelques temps de "vacances", fol espoir de ma part pour laisser les choses se tasser et la normalité revenir. Cette rencontre était pour moi une occasion de discuter ce que nous avions faire de notre émission pour la saison à venir, rattraper le temps perdu avec un collègue... peut-être renouer avec quelqu'un que j'aurais presque pu considérer comme un ami avant de manquer le tuer par accident.

Nous n'avions quasi pas parlé depuis ma dernière visite à l'hôpital, et il n'avait pas fait l'effort de me joindre non plus. La situation me froissait plus qu'elle ne le devrait, et j'espérais cette après-midi allait être un début de réconciliation, au moins.

Estimant impoli de commander sans lui, je me suis permise en revanche de me commander une boisson avant de commencer doucement à la siroter en observant la foule disparate qui remplissait progressivement les lieux. J'aurais pu trouver cette journée des plus banales, tuant l'ennui en observant le monde qui m'entourait et à me demander en silence quels inconnus cachaient une seconde vie et qui ne se doutait de rien... Mais lorsque sa voix à lui résonna à mes oreilles, je fus transportée vers une toute autre rencontre, une toute autre situation.. Le soulagement de le voir se présenter devant moi se mêla à l'appréhension de nos "retrouvailles", et à l'agacement en songeant à nouveau au fait qu'il était en grande partie responsable du sentiment misérable qui m'avait poursuivie tout l'été.
Tu es en retard...
Il n'était pas assis encore, ou avait eu le temps d'en placer une que j'étais déjà debout et en route vers le parc, me fustigeant mentalement pour avoir été si sèche pour un rien (j'étais à l'avance, après tout, il était à l'heure, mais l'agacement était plus fort que moi. Je préférait bouger plutôt que l'idée de rester coincée assise à une table sans savoir quels reproches Camden allait pouvoir me lancer cette fois-ci. Pour autant qu'il en savait, je l'avais invité pour discuter travail, mais à le voir devant moi, les mots me manquaient. J'avais besoin d'air. Il fallait qu'on parle, à propos de bien des choses, et j'espérais juste que mon ton brusque n'allait pas le pousser à repartir comme il était venu.

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Sujet: Re: hooked on a feeling ❖ pv hooked on a feeling ❖ pv EmptyMar 4 Oct - 22:34



"Hooked on a feeling"

He looks at me sometimes, in a certain way. All the fears I have seem to fade away. I know that I’m a fool, to think that this is real. I’m breaking every rule ‘cause this is how I feel.




Je ne savais plus trop où j'en étais. L'hôpital avait voulu me garder une nuit de plus, et m'avait demandé de repasser quelques jours plus plus tard. J'avais pris mon temps. Bien évidemment, j'aimais tellement y être, d'un côté ! C'était pas comme si j'y avais passé toute ma vie, et que j'étais en pleine overdose de ce lieu. Mais bon, ils avaient voulu me désensibiliser ou je sais pas trop quoi pour mes allergies, qu'elles soient moins fortes. D'un côté, je les comprends, ils ont passé la moitié de ma vie (voire plus en fait) à essayer de me sauver d'une maladie incurable, et c'est pas maintenant qu'ils m'ont guéri que mon médecin traitant acceptera de me laisser crever. Même si je suis sûr que ça n'aurait pas déplût à certaines personnes.

Autant le dire, avoir été à l'hôpital, ça ne faisait pas sortir de bons souvenirs. Surtout que bon, c'était LA journée. Je partais juste pour aller retrouver Meridia. En fait, je n'étais presque plus en colère contre elle. Je ne savais même pas où j'en étais dans ma tête, mais je savais que ce n'était pas, ou plus de la colère. J'étais contrarié, peut-être aussi avec un coup à mon ego, qu'après tout ce temps, Meridia ne fasse même pas attention. On se connaissait depuis un petit moment, mais elle n'en avait rien à foutre de la survie. Bon, peut-être qu'en fait, il me restait un peu d'animosité, pour une raison que j'ignorais totalement. Cela dit, je m'étais promis de ne pas lui faire de scène en la voyant, comme j'avais pu faire à l'hosto. Même si je me faisais un plaisir de conserver mes remarques cinglantes à son égard. C'était au fond, ce qui me plaisait.

J'arrivais au lieu dit, les mains dans les poches de mon pantalon tout doux, et cherchait négligemment mon Rendez-Vous. Oui, Rendez-Vous, pas rencard, loin de là. En fait, je n'avais pas envie de passer du temps seul avec elle. Rien de bien méchant. Nous étions collègues de travail, pourquoi se voir ici ? Pourquoi pas dans une salle de réunion, avec les gens de la radio ?
Heureusement, dieu merci, nous étions en extérieur. Je l'apercevais, et elle avait du en faire de même pour moi. Je prenais ma respiration, et m'avançais vers elle. Je levais les yeux au ciel en l'entendant me reprocher mon retard. Aaah ouais ?

Mais au moins, tu pourras remarquer que je suis en vie.

J'étais en train de m'asseoir quand cette furie s'était levée. Cette femme, je ne la comprendrais jamais. Et pourtant, elle m'intriguait Que dis-je. Je crois que je m'égare. Je la regardais partir, et soupirai. Et bien, ça allait pas être de la tarte tout ça. Je me levais pour tenter de la rattraper, et marcher à son côté. Une fois à son niveau, je croisais les bras sur mon torse, et je la regardais.

C'était une blague. Mauvaise. Mais une blague.


La communication ? Décidément pas notre fort. Je la regardais, comme bloqué, dans l'attente d'une de ses réactions. Mais ça ne venait pas. Nouveau soupir, et nouveau roulement des yeux.

Tu voulais me parler, j'imagine ? Alors c'est pas comme ça qu'on va avancer. Sinon, je m'en vais, tu me fais perdre mon temps.

Niveau parler sèchement à l'autre, décidément, on atteignait record sur record. C'était presque pire encore qu'avant. Mon dieu que les choses allaient être compliquées.

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Sujet: Re: hooked on a feeling ❖ pv hooked on a feeling ❖ pv EmptyMer 16 Nov - 12:41



"Hooked on a feeling"

He looks at me sometimes, in a certain way. All the fears I have seem to fade away. I know that I’m a fool, to think that this is real. I’m breaking every rule ‘cause this is how I feel.




“Mais au moins tu pourras remarquer que je suis en vie”.

Certes, j'avais ouvert les hostilités. Mais il y avait cette façon de dire, cette mention à dire, qui eut pour moi l'effet d'une véritable claque dans la gueule et si mon exaspération n'était pas raison suffisante pour me pousser à mettre les voiles, le fait que j'avais désormais l'impression d'étouffer était assez. Levée. Passée. Sortie. Je m'attendais à ce qu'il suive, parce que pourquoi ne viendrait-il pas, mais j'espérais tous les saints qu'il ne m'avait pas vue blanchir. J'en avais fait des belles, des conneries dans ma vie, mais manquer de tuer Camden devait probablement tirer numéro 1 sur la liste. Et j'en faisais encore des angoisses. C'était l'une des raisons qui m'avaient poussée à prendre un congé sabbatique après l'incident, mettant effectivement l'émission entre parenthèse durant la période estivale. De toute façon, avec la tempête qu'on aura eu au final, ce n'était pas plus mal. J'avais fui Camden, fui la responsabilité, fui le souvenir permanent de ce qui aurait pu arriver dans les pires scénarios possibles.

“C'était une blague. Mauvaise, mais une blague.”

Son trot avait indiqué qu'il m'avait rejoins mais ce n'était réellement que lorsqu'il s'était remis à parler que je me suis mise à le fixer du regard comme s'il avait une deuxième tête. Une blague. Une blague ?! Au moins, s'il avait trouvé le moyen de revenir aux évènements sur un ton plus amusé, moins traumatisant, tant mieux pour lui, mais je n'avais pas encore réussi à atteindre ce niveau. Si je ne contrôlais pas mes réactions, je me voyais presque sur le point de le câjoler comme une mère surprotective.... non pas que mon altruisme malplacé n'ait été la cause de nos tracas, dès le départ. J'étais une véritable boule nerveuse, et je faisais tout pour que ça ne se voie pas.

Je faisais peut-être trop bien l'actrice. Et à son ton sec, il s'impatientait de l'inutilité du moment. Pourquoi l'avais-je appelé ici, de toute façon? Pour le boulot? Pour qu'on n'aie pas l'impression d'étouffer au boulot par un temps pareil?
Je pensais que pouvoir discuter de ce qu'on allait faire pour la prochaine émission, surtout que c'est la première depuis mon retour... j'ignorais s'il était retourné travailler, déjà, serait plus jovial en plein air plutôt qu'entourés de collègues nous tournant autour comme de véritables rapaces. Et puis. Tu sais... parler.
Imbécile ! Voilà que je me fustigeais mentalement pour ma stupidité. Assurément, il n'avait pas envie de parler, et selon toute apparence le fait de s'être déplacé le dérangeait. Je devais arrêter de réagir au quart de tour en fonction de mes lubies, et iphone devait décidément installer une option qui permettait d'effacer les textos une fois envoyés (ça n'arriverait pas, mais l'espoir fait vivre dit-on). Un peu de self control ne ferait pas de tort, même si j'avais sa répartie toujours au travers de la gorge, si bien qu'il me fallu tousser un peu pour m'éclaircir la voix avant de parler.

Parler travail, c'est bien. Mais comment aborder la réelle raison de ma demande? Que j'avais besoin de le voir, ne fut-ce que pour m'assurer pour la énième fois que je n'avais pas causé un trépas prématuré ? Il semblait normal (si tant est qu'il l'ait jamais été !), et mine de rien, ça me rassurait. Je laissais un sourire se dessiner doucement, discrètement, sur mon visage, satisfaite de pouvoir faire taire quelques unes de mes angoisses. Mais il y avait tellement plus sous la surface.

Je m'étais arrêtée près d'une gazebo, dans un petit park relativement calme, petit coin de verdure perdu en plein milieu de l'urbanisme moderne. C'était tout ou rien, mais la nature m'avait toujours apaisée. Je voulais dire tant de chose, que j'étais navrée d'avoir manqué l'étouffer, que j'étais ravie de le voir sain et sauf, gesticulant et bavard comme jamais, que j'avais honte de moi après ma fatale stupidité, que je n'avais plus jamais envie de le voir ainsi ou de me sentir aussi inutile que j'avais bien pu l'être dans les moments ayant suivi l'incident. Le tout avait bien pu être de ma faute, le spectre de son visage pourpre lorsqu'il s'étouffait, ou le fantôme de ce qui aurait pu arriver, me hantaient toujours. Je n'arrivais pas à passer à autre chose, même si je me trouvais aujourd'hui à étudier ses traits avec minutie, comme si j'absorbais à nouveau le simple fait qu'il soit toujours là.
Écoute, Camden...
Pourquoi diable était-ce si difficile?! Je m'excuse, j'espère que tu ne m'en veux pas d'avoir inconsciemment tenté de te tuer, j'ai toujours dit au boulot qu'un jour j'aurais ta peau mais je te promets que ce n'était pas ce que je voulais dire ! Les mots étaient pensés, mais pour une quelconque raison refusaient de passer la barrière de mes lèvres, et ce malgré le fait qu'il ne soit pas plus patient qu'il y a dix minutes. Pour une journaliste, prétendument agile avec les mots, l'indécision et le silence soudain ne m'étaient pas caractéristique. Et pour quiconque nous connaissais, ce qui allait suivre ne l'était pas moins: si les mots n'allaient pas venir, j'allais passer à la seconde chose qu'il me fallait régler avec lui. En l'espace de quelques instants, ce "rival" de toujours, collègue insupportable, se retrouva pris d'un étau de fer alors que je le prenais dans mes bras pour un câlin (platonique) qu'il me fallait. Cette embrassade était un peu incongrue, alors que j'imposais le mouvement sans lui laisser le temps d'esquiver ou de refuser, et la différence de taille n'allait rien arranger, mais j'en avais besoin. Le prendre dans mes bras, être proche de lui, le savoir en vie. C'était con, mais je n'avais pas dit que ce n'était pas inconscient. Il allait probablement me haïr un peu plus, mais pour l'instant, ça paraissait juste. Normal. Correct. Et dans cette embrassade, j'insuflais mon inquiétude, mon soulagement, mon ressentiment, et tous les mots que je parvenais pas à prononcer tout haut. Chose qui au final, ne se résumait qu'à deux petites choses, si ridicules et maladroites soient-elles: je suis désolée pour tout... mais si contente que *soies* vivant. Pensés en reprenant sa "blague" d'il y a quelques instants.


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Sujet: Re: hooked on a feeling ❖ pv hooked on a feeling ❖ pv EmptyLun 13 Fév - 15:01



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Cette fille, elle était capable de me faire perdre la tête, en vérité. Et ce, quasiment littéralement, en fait. J'étais toujours comme heureux, comme si un noeud dans mon ventre se défaisait. Et d'un autre côté, à l'entendre parler, au boulot, et donner son avis que très souvent, je jugeais faux ou fondé sur des hypothèses qui me paraissaient grotesques, ça nous faisait nous disputer sans cesse. Je ne comprenais vraiment rien dès qu'elle était dans les parages. C'était la seule personne avec qui ça n'était pas simple de savoir si je l'appréciais ou non, et si oui, quelle était l'importance qu'elle avait dans ma vie ?
Mais j'aimais la railler, surtout sur le fait que j'ai fait un petit séjour à l'hôpital par sa faute. La non plus, je ne savais trop si je lui en voulais ou pas. J'étais en vie, c'était le principal, non ? Je ne savais plus vraiment ce qui était bien ou pas, et à partir de quand, quand il s'agissait de ses actes, on pouvait dire que c'était grave ou non. Cette fille, elle me paumait vraiment. Mais j'aurais beau le dire un milliard de fois, ça n'aiderait pas à signifier un millième de la réalité.
La preuve, c'était que je passais du ton blagueur à celui de l'impatient exaspéré sans m'en rendre compte sur le coup. Cela dit, elle prenait la parole, et je l'écoutais.

C'est vrai que ce serait plus sympa, ça lèverait les ondes négatives.

J'ignorai trop de comment les choses avaient dûes être prises par nos auditeurs. Je savais que quasiment quand j'avais été admis à l'hôpital, elle n'était pas retournée travailler. Donc elle avait été seule pendant que j'étais malade, puis après l'accident, silence radio. J'espérais silencieusement que ça n'ait pas trop posé de problème à nos auditeurs, mais surtout que ça n'ait pas fait trop de cancan qu'on doive être tous les deux remplacés. Au pire, je n'aurais qu'à supporter qu'on s'imagine des trucs entre cette barge et moi. Mais j'avais l'impression que presque, ça ne me dérangerait pas. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je hochais la tête quand il s'agissait de parler tous les deux. Si on restait comme ça, ça n'allait pas vraiment aider, ni l'une ni l'autre. Elle me disait de l'écouter. Ce que je faisais, en l'encourageant presque.

Oui..?


Mais rien ne venait ensuite. Je soupirais légèrement. Apparemment, ça allait être à moi de prendre la parole. Je ne lui en voulais pas, mais si j'avais pu lui parler le moins possible, je m'en serais sorti à merveille. Ca, c'était ce que je me disais tout au fond de moi. Et pourtant, sans forcément me casser la tête, voilà que je me préparais à lui répondre, quand elle me prenait dans ses bras. Un peu gêné par la situation, je la laissais quelques instants, avant de me dégager le plus délicatement possible -soit pas vraiment délicatement, j'en étais incapable - d'elle. Et puis, je prenais la parole, comme je souhaitais le faire quelques instants auparavant.

Bon, écoute. C'est arrivé, on y peut rien, tu pouvais pas savoir, ou en tout cas, pas y penser non-stop. Ca arrive. Ma mère aussi a eu ça au début de l'allergie. Bon, elle a juste réagi plus vite que toi, mais pour dire que ça arrive. J'imagine que tu tenais pas vraiment à me tuer..je marquais une petite pause. Du moins.. j'espère. Les choses finiront par redevenir comme avant.


En somme, nous n'allons pas tarder à trouver des moyens de se prendre la tête tous les deux, et de créer une jolie petite ambiance au boulot, tout en étant presque amis en dehors. Bon, en vrai, je la considérais comme une amie, mais c'était vrai que je soufflais toujours en la voyant arriver, à me demander ce qu'il allait se passer. Si j'allais être face à ma collègue de travail, ou à la fille que j'appréciais.

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